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[Innovation] Meyrargues, première ville de France à avoir son réseau de communication LiFi

La municipalité de Meyrargues a inauguré vendredi 13 novembre le premier réseau LiFi de France.

[Innovation] Meyrargues, première ville de France à avoir son réseau de communication LiFi

[Innovation] Meyrargues, première ville de France à avoir son réseau de communication LiFi

Vendredi 13 novembre, la ville de Meyrargues a inauguré son réseau LiFi public. La commune du Pays d’Aix de moins de 4 000 habitants est la première ville pilote en France à créer son propre réseau de communication mobile qui ne passe pas par un opérateur: le smart lighting (éclairage intelligent). Développé avec l’association Smart Lighting Alliance (SLA), le réseau, installé aujourd’hui sur 17 lampadaires publics, entrera officiellement en fonction au printemps 2016.

Le LiFi, c’est quoi ?

Le Lifi (Light fidelity) est une technologie qui permet de transmettre des informations via la lumière à l’aide d’un éclairage LED. Cet éclairage émet un signal en langage binaire, par son clignotement (à une fréquence de 300 000 par seconde), qui permet à l’utilisateur d’avoir accès à des informations simplement en scannant une ampoule avec son smartphone ou sa tablette. À la différence du Wifi ou des réseaux 3G et 4G, cette onde, puisque la lumière en est une, ne traverse pas le corps humain et n’est donc pas nocive pour la santé.

Ses applications actuelles sont la transmission d’informations géo-localisées et géo-contextualisées : informations de quartier, tourisme, événements, services municipaux… Ce système peut aussi être utilisé pour diffuser des messages urgents et relayer des alertes (météo, inondation…). À terme, ses concepteurs imaginent une utilisation bien plus large. D’ailleurs, d’ici au printemps, la gare SNCF de la ville en sera également équipée pour transmettre les informations ferroviaires aux utilisateurs.

Un réseau de proximité à l’échelle de la ville…

Si c’est une association, la SLA, qui a mis en application cette technologie, c’est que derrière se cache une vraie volonté de créer un vrai réseau numérique de proximité. La municipalité de Meyrargues est active dans son élaboration. Elle est appelée à développer elle-même ses services, à créer ses applications pour smartphones et bien sûr, alimenter le réseau de ses informations.
Avec un débit de l’ordre de 10Kb par seconde, qui correspond à une vingtaine de page de texte, seule la transmission d’une information légère est encore possible. Cela renvoie à la vision globale de bas débit qui est celle de la SLA. Pour développer le LiFi à Meyrargues, elle a fait appel à six entreprises dont chacune a apporté son savoir-faire dans un domaine. Travailler avec les entreprises locales du numériques pour créer ces réseaux locaux, c’est aussi à cela que s’attache la SLA.

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… Mais encore à l’état embryonnaire

Le bas débit du LiFi est aujourd’hui une faiblesse, mais le développement ultra rapide de cette technologie devrait le faire augmenter rapidement. Une autre limite est que tous les smartphones ne sont pas encore équipés pour réceptionner les données par LiFi. Seuls les plus récents le sont, pour les autres, il faudra acheter un dongle, un petit récepteur, à brancher à l’appareil. Mais son prix est annoncé autour de seulement 1 euro. Ensuite, l’ampoule Led ne peut être utilisée qu’en tant qu’émetteur, on ne peut donc rien envoyer.

Pour autant, le smart lighting dispose d’un fort potentiel. Avec son impact neutre pour la santé, il pourra être installé à côté d’écoles ou d’hôpitaux sans que cela ne pose le problème des antennes relais des réseaux mobiles actuels. Il pourrait aussi, à l’avenir, s’appliquer à une utilisation à domicile afin de mieux gérer la consommation d’énergie des ménages.

Il rend à l’utilisateur son rôle d’actif sur l’information, et la démarche est totalement confidentielle et non contrôlable. De plus, il consomme 20 fois moins d’énergie qu’un réseau classique, grâce aux Led et à la technologie Ble. Cette dernière fait qu’en plein jour, le smartphone envoie un signal qui fait s’allumer le lampadaire à la demande, il n’a donc pas besoin d’être constamment en marche.
Par cette initiative, Mireille Jouve, la sénatrice et maire de Meyrargues espère «servir d’exemple». Assurément, le LiFi est une technologie prometteuse.

(Illustration une : Photo Damien Frossard).

source: http://www.go-met.com/meyrargues-premiere-ville-france-avoir-reseau-lifi/

Pas d’OGM à Genève

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Genève bannit les OGM de son agriculture

A l’unanimité, les députés du Grand Conseil ont interdit la culture d’organismes et la détention d’animaux de rente génétiquement modifiés. La nouvelle loi lance un signal fort à l’attention des Chambres fédérales. 

Le Parlement genevois a décidé, à l’unanimité, ce vendredi de bannir la culture d’organismes et la détention d’animaux de rente génétiquement modifiés (OGM) sur le territoire cantonal. Proposée par les Verts, la législation vise deux objectifs: protéger le canton de l’utilisation d’OGM dans son agriculture lorsque le moratoire existant au niveau national prendra fin en 2017 et adresser un message aux Chambre fédérales pour qu’il légifère sur cette question. Le message est avant tout symbolique. Si la Confédération venait à lever son moratoire, la loi cantonale devrait être abrogée.

Auteur du projet de loi, le député François Lefort indique avoir reçu le soutien d’AgriGenève, l’association faîtière de l’agriculture genevoise et du Conseil d’Etat. Désormais, ses yeux sont tournés vers la Berne fédérale. «Il est important pour le canton de Genève d’envoyer un signal très clair au Conseil fédéral. Lorsqu’il se prononcera sur la question en 2017, il devra prendre en compte l’avis des cantons qui ont légiféré contre les OGM dans l’agriculture.»

Recherche médicale pas concernée

Après Vaud, Fribourg, Neuchâtel, Berne, le Jura et le Tessin, Genève devient le septième canton (à notre connaissance) à disposer d’une loi interdisant les organismes génétiquement modifiés dans l’agriculture. Le canton du Valais a pour l’heure refusé d’inscrire l’interdiction des OGM dans une loi, mais a envoyé un message au niveau fédéral demandant avec force de prolonger le moratoire.

A noter que l’interdiction ne concerne pas l’utilisation d’OGM pour des utilisations dans le domaine de la recherche médicale.

Contre la spéculation alimentaire

Pour moi la spéculation sur les denrées alimentaires
devrait être strictement interdite

 

La Suisse doit agir contre la spéculation alimentaire

Plusieurs ONG en appellent à des mesures limitant les opérations des courtiers sur les denrées alimentaires, afin de ne pas aggraver la faim dans le monde.

La Suisse a intérêt à agir contre la spéculation «excessive» sur les denrées alimentaires avant d’être à nouveau mise sous pression de l’étranger, estiment les ONG favorables à l’initiative sur les denrées alimentaires.

L’Union européenne et les Etats-Unis s’activent déjà en ce sens. «La faim dans le monde n’est pas une question de production mais de politique», a affirmé d’emblée Mark Herkenrath, de la coalition d’ONG Alliance Sud. Il s’exprimait jeudi lors d’une conférence de presse à Berne avec SWISSAID et Pain pour le prochain, en vue de la votation du 28 février.

Malgré une production suffisante de denrées alimentaires, 800 millions de personnes souffrent toujours de la faim sur la planète. Une situation que l’ONU entend résoudre d’ici à 2030. Dans ses objectifs de développement à cet horizon, elle exige des mesures pour endiguer la volatilité des prix des aliments.

Fluctuations à endiguer

Or, si elle n’est de loin pas seule responsable de la faim dans le monde, la spéculation sur les denrées alimentaires joue un grand rôle dans la fluctuation massive des prix à court et moyen terme sur les marchés mondiaux. C’est la conclusion notamment d’une étude produite pour Alliance Sud par le journaliste économique Markus Mugglin.

«Sur une population qui consacre une partie très importante de ses revenus pour manger, la moindre fluctuation de prix en fait basculer beaucoup dans la misère», explique Catherine Morand, de SWISSAID.

L’Union européenne et les Etats-Unis ont reconnu que la spéculation intensifiait cette instabilité, et donc créait des problèmes énormes pour les pays en développement. Pour atténuer le risque de nouvelles crises alimentaires dans les pays pauvres, ils ont décidé de freiner la spéculation financière excessive sur ces denrées à titre de précaution.

Concrètement, ils introduisent des limites de position. Cela restreint le nombre de contrats spéculatifs qu’un seul acteur (courtier) peut échanger sur chaque marché.

Pas de limitation en Suisse

En Suisse, la loi permet au Conseil fédéral de limiter la taille d’une position nette qu’une personne peut détenir sur les matières premières. Son utilisation n’est toutefois pas encore à l’ordre du jour. «Le conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann s’est encore prononcé récemment contre», a relevé Mark Herkenrath.

Pour les trois intervenants, «la Suisse devrait prendre les devants avant de se faire à nouveau taper sur les doigts», comme dans le cas du secret bancaire.

Source 20 minutes

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