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LES CENTRALES – 60 ANS ?


LA SUISSE A LES MOYENS ET DOIT SORTIR DU NUCLEAIRE
LE PEUPLE A VOTE DANS CE SENS, ET COMME TOUJOURS, BUSINESS OBLIGE IL FAUT PROLONGER UN MAX, HISTOIRE D’ATTENDRE LA GENERATION SUIVANTE – IL FAUT UN PROGRAMME « VERT » SOLIDE QUI S’EN OCCUPE ? – LE GROS PROBLEME LES SUISSES SONT DE DROITE – LA GAUCHE EST UNE GAUCHE MOLLE – REGARDEZ L’ALLEMAGNE – IL SUFFIT PAS « D’INVENTER » DE NOUVEAUX PANNEAUX SOLAIRES IL FAUT LES UTILISER – REAGISSEZ –

«Rien ne s’oppose d’un point de vue purement technique à une exploitation des centrales nucléaires suisses jusqu’à 60 ans», estime l’Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN). Mais si une centrale ne remplit plus les exigences légales fixées, elle devrait être désaffectée indépendamment de son âge. L’exploitation d’une centrale au-delà de 40 ans est liée à des conditions strictes. Une limitation fixe de la durée d’exploitation «serait une décision politique et devrait en conséquence être prise par le Parlement», a indiqué lundi Georg Schwarz, vice-directeur de l’IFSN. Ce texte a été publié lundi sur le site internet de l’IFSN. Il a été publié ce mardi 7 octobre par la Neue Zürcher Zeitung. Les centrales de Beznau et de Mühleberg ont plus de 40 ans. La sécurité de l’exploitation à long terme a été contrôlée «en détail». Selon l’IFSN, il n’existe «aucun motif» contre un fonctionnement allant jusqu’à 50 ans. Des «exigences claires» ont toutefois été posées pour la poursuite de l’exploitation. Contrôle tous les dix ans L’IFSN contrôle tous les dix ans si les conditions pour une exploitation sûre lors des dix prochaines années sont remplies. Elle ne peut pas faire de pronostic au-delà. «Nous n’accordons aucun blanc-seing aux centrales nucléaires en Suisse pour la prolongation de la durée d’exploitation», souligne Georg Schwarz. Pour les centrales de Beznau 1 et 2, les plus vieux réacteurs en fonction en Suisse, l’IFSN part du principe «qu’elles s’approcheront de la limite, ne permettant plus une exploitation prolongée, certainement aux environs des 60 années de fonctionnement». «D’un point de vue purement technique», les centrales plus récentes de Gösgen et Leibstadt peuvent être exploitées au-delà de 60 ans. (ats/Newsnet)

->ARTICLE SUR 24 HEURES

Le profit des banques

l’article: http://www.24heures.ch

Analyse

La logique de profit des banques «détruit l’économie réelle»

Le fonctionnement actuel de la finance mondiale est contraire à l’esprit du libéralisme et détruit l’économie réelle, dénonce Marc Chesney, professeur en finance à l’Université de Zurich.

Marc Chesney.

L’introduction d’une taxe sur les transactions financières pourrait y remédier, selon lui.

Et il revient à la Suisse, en particulier, de montrer l’exemple en prenant les devants, souligne le chercheur dans un entretien publié dans la NZZ am Sonntag.

Un prélèvement de 0,1% sur chaque transaction suffirait d’après lui à éliminer le trading à haute fréquence. Ce procédé permettant via des programmes informatiques algorithmiques l’exécution à grande vitesse d’opérations boursières est jugé problématique par Marc Chesney, car il présente d’importants risques pour la stabilité du système financier international.

Il est impossible qu’en une fraction de seconde des données fondamentales à propos d’une entreprise ne soient communiquées. Les investisseurs utilisent justement cette avance pour générer rapidement des gains.

 

Spéculation sur les faillites proscrite

Par ailleurs, une banque ne devrait pas pouvoir spéculer sur la faillite d’une entreprise ou mettre en circulation des instruments financiers opaques, tels les produits structurés. Ces dispositifs complexes ne profitent pas à l’économie réelle et ne bénéficient d’ailleurs souvent qu’aux banques.

«La complexité est un facteur de profit et de pouvoir», indique Marc Chesney. La valeur nominale totale du marché des produits dérivés représente ainsi près d’un dixième de l’activité économique mondiale.

Selon une statistique établie par le Fonds monétaire international (FMI), le volume total des dérivés échangés s’élève à 640 milliards de dollars (594 milliards de francs), alors que toutes les économies nationales du monde réunies ne génèrent chaque année «que» 72 milliards de dollars.

Assumer les conséquences

Les grandes banques et les courtiers en bourse sont si puissants qu’ils ont le pouvoir de dicter leur politique financière aux gouvernements et à la société, et ce depuis des années. Par ailleurs, le fait que les Etats soient venus au secours de grandes banques au bord de la faillite est contraire à la logique libérale, qui voudrait que celui qui prend des risques en assume les conséquences. (ats/Newsnet)

 

Monsanto

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En 1975, l’entreprise lance sur le marché Roundup, un herbicide très puissant présenté comme « biodégradable » et « bon pour l’environnement ». En 1996, le procureur de New York condamne Monsanto à une amende de 50 000 dollars et au retrait des mentions jugées mensongères. En janvier 2007, la firme est condamnée en France (extrait du jugement) pour les même motifs à… 15 000 euros d’amendes. Roundup est aujourd’hui l’herbicide le plus vendu au monde.

Plusieurs études concordantes affirment pourtant que le pesticide phare de Monsanto – et son principe actif, le glyphosate – est potentiellement tératogène, c’est-à-dire responsable de malformations fœtales. L’une d’entre elles, publiée fin 2010 dans Chemical Research in Toxicology, montre que l’exposition directe d’embryons de batraciens à de très faibles doses d’herbicide à base de glyphosate entraîne des malformations.

Monsanto réfute ces conclusions : « Le glyphosate n’a pas d’effets nocifs sur la reproduction des animaux adultes et ne cause pas de malformations chez la descendance des animaux exposés au glyphosate, même à très fortes doses », affirme la firme sur son site.

Lundi 13 février, le rapporteur du Conseil d’Etat a asséné un nouveau coup dur au produit phare de Monsanto : il enjoint au ministère de l’agriculture d’en analyser la toxicité dans un délai de six mois et de statuer à nouveau sur l’autorisation de mise sur le marché du pesticide…..

 


Souvenez-vous de cette publicité et de ce bon chien Rex : « Roundup ne pollue ni la terre ni l’os de Rex ». Elle a valu à Monsanto d’être condamnée deux fois, aux Etats-Unis et en France, pour des mentions mensongères placées sur l’emballage de cet herbicide total (qui élimine toutes les plantes).

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