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Les corbeaux – 9 choses fascinantes

9 choses fascinantes et méconnues à savoir sur les corbeaux, ces magnifiques oiseaux qui souffrent malheureusement d’une mauvaise réputation…

Par Nathan Weber

 

Les corbeaux sont des créatures qui titillent notre imagination. Ces beaux oiseaux au plumage d’un noir ténébreux et au regard perçant sont présents dans bon nombre de légendes, et sont depuis bien longtemps associés à de sombres présages.

C’est cet être qui susurre « Jamais plus » dans le célèbre poème d’Edgar Allan Poe, traduit par Baudelaire. C’est lui qui signe, de sa plume trempée dans le sang, les lettres funestes et les menaces de mort. C’est lui, la sourde menace qui plane au-dessus des têtes dans le film glaçant « Les oiseaux » d’Hitchcock. Ami entends-tu — c’est lui, qui débarque en vols noirs sur nos plaines… C’est lui, l’oiseau des sorcières, le familier du diable, que l’on crucifiait jadis aux portes des maisons, afin d’exorciser le mal.

Bref, le corbeau a un sacré réputation qui lui colle à la peau, et qui lui a d’ailleurs valu d’être pendant longtemps persécuté par les humains.

 

Oui, le corbeau fascine, le corbeau effraie, et pourtant, bien des choses sont méconnues à propos de cet oiseau à la fois remarquable, magnifique et mystérieux. Déjà, il faut savoir que l’on regroupe sous le terme « corbeau » toutes les espèces du genre corvus telles que les corneilles, freux, choucas, et bien sûr le Grand Corbeau, superbe oiseau qui peut faire 1 mètre d’envergure et qui est devenu rare en France après avoir été décimé par l’homme.

 

Comme les 9 vies des chats, voici 9 faits fascinants et peu connus à propos de ces oiseaux !

 

 

1. Les corbeaux sont parmi les animaux les plus intelligents.

De tous les oiseaux, il s’agit de ceux qui ont le cerveau le plus développé… Et niveau intelligence, ils n’ont rien à envier aux chimpanzés ou aux dauphins ! On considère que les corbeaux ont l’intelligence d’un enfant de 2 à 5 ans. Le bien nommé 007, un corbeau élevé en captivité et particulièrement intelligent, a réussi à résoudre un puzzle très complexe, divisé en 8 étapes et nécessitant entre autres l’emploi d’objets comme outils… Pour vous donner une idée, ce test est l’un des plus difficiles soumis à un animal dans le cadre d’une expérience, et bloquerait par exemple un chimpanzé ou un jeune enfant humain !

 

Dans la nature, plusieurs éthologues ont rapporté avoir vu des corbeaux utiliser des outils comme des branches pour faire certaines choses. On a aussi vu des corbeaux sauvages pousser des pierres sur des personnes essayant de grimper jusqu’à leurs nids, voler du poisson en tirant la ligne d’un pêcheur, et on a même vu certains individus particulièrement espiègles et malins font les morts à côté de la carcasse d’un animal… Pour effrayer les autres, et pouvoir se régaler ensuite tous seuls d’un délicieux repas !

 

De même, on observe assez fréquemment que les corbeaux ont recours à la feinte ou au bluff. Par exemple, si un corbeau sait qu’un autre corbeau l’observe tandis qu’il cache de la nourriture, il peut très bien faire semblant de déposer la nourriture à un endroit, pour ensuite la cacher autre part.

 

2. Les corbeaux peuvent parler et imiter la voix humaine

 

En captivité, certaines espèces de corbeaux peuvent apprendre à parler, mieux qu’un bon nombre de perroquets. Ils peuvent aussi imiter d’autres bruits, tel que le moteur d’une voiture, la chasse d’eau des toilettes, des bruits d’animaux et reproduire les chants d’autres oiseaux.

Dans la nature, certains corbeaux peuvent imiter les cris des loups ou des renards… pour les attirer vers des carcasses d’animaux morts qu’ils ne sont pas capables d’ouvrir seuls. Une fois que le renard a ouvert la carcasse et qu’il a fini de manger la partie qui l’intéresse, le corbeau peut venir et se régaler. On est bien loin de la fable de La Fontaine…

 

3. Le corbeau a toujours fasciné les hommes… En bien, ou en mal.

En même temps, ce n’est pas vraiment étonnant lorsqu’on voit ce grand oiseau noir, au regard intense et plein d’intelligence, qu’il ait fasciné et effrayé des générations d’hommes… Pour certaines cultures, notamment les cultures européennes, judéo-chrétiennes ou islamiques, le corbeau est l’incarnation du mal, un signe de mauvais présage. Malheureusement, cette superstition lui vaudra d’être chassé, abattu, persécuté par les hommes et d’être cloué aux portes. Dans certains pays européens, les corbeaux sont l’incarnation des âmes damnées, voire de Satan lui-même, quand ils ne sont pas tout simplement des sorcières métamorphosées. Pour les Musulmans, le corbeau est surnommé le « fils du malheur » et c’est lui qui montre à Caïn comment enterrer son frère Abel qu’il a assassiné.

 

Mais le corbeau n’est pas juste un oiseau de malheur ! Pour les Amérindiens, le Grand Corbeau est au contraire l’oiseau créateur, responsable de la création du monde. Il est le protecteur des humains, et leur aurait apporté le soleil, la lune, les étoiles, l’eau et le feu. Dans la mythologie Nordique, deux corbeaux sont assis sur les épaules du dieu Odin et lui rapportent tout ce qu’ils voient et entendent. Et du Tibet à la Grèce Antique, le corbeau est le messager des dieux…

 

4. Les corbeaux sont extrêmement joueurs et malins… Et ils se font des blagues entre eux.

 

Un autre trait qui prouve la très grande intelligence de ces oiseaux, c’est qu’ils sont très espiègles ! On a vu des corbeaux au Canada et en Alaska qui utilisent les toits enneigés des maisons comme toboggans pour glisser… Ou encore en train de dévaler des collines enneigées en faisant des roulés-boulés !

Ils jouent souvent avec d’autres animaux en les provoquant puis en s’envolant juste avant d’être attrapés. Et surtout, certains corbeaux font des jouets — un comportement animal extrêmement rare, surtout dans la nature — en utilisant des bouts de bois, des pommes de pin, des balles de golf, ou encore des cailloux pour jouer entre eux ou tous seuls.

 

5. Les corbeaux font des trucs vraiment bizarres avec les fourmis

 

Il arrive aux corbeaux de prendre des bains de fourmis, un phénomène étrange appelé « formicage » et partagé par d’autres espèces d’oiseaux, tel que le geai bleu ou le merle. L’oiseau se jette toutes ailes déployées dans une fourmilière, obligeant ainsi les insectes affolés à secréter de l’acide formique pour se défendre.

Ce comportement singulier reste peu connu et mal compris jusqu’à aujourd’hui : certains ornithologues pensent que l’oiseau cherche ainsi à profiter d’un insecticide et fongicide gratuit, l’acide formique tuant les tiques et autres parasites du plumage. D’autres pensent que cela agit comme l’effet d’une drogue sur eux.

 

6. Les corbeaux communiquent par signes

 

Il se trouve que les corbeaux font entre eux des signaux non-vocaux extrêmement sophistiqués. Alors que la majorité des oiseaux communiquent vocalement (en chantant ou en piaillant) pour s’envoyer des informations simples (défense du territoire ou parade nuptiale), les corbeaux sont capables de faire des gestes pour communiquer, comme une sorte de langue des signes.

Et leur système de communication est incroyablement complexe, et même relativement proche du langage corporel humain, dans une certaine mesure. Ainsi, les corbeaux peuvent pointer quelque chose du bec pour indiquer quelque chose à un de leurs congénères, exactement comme un humain le ferait avec son index. Ils peuvent aussi incliner la tête, s’ébrouer et faire des mouvements saccadés… et même se saisir d’un objet et le maintenir en l’air pour capter l’attention d’un autre corbeau !

 

7. Les corbeaux sont extrêmement adaptables

 

Du point de vue de l’évolution, il faut croire que les corbeaux ont toutes les cartes en main ! Ils sont capables de vivre dans une grande variété d’habitats, de la neige au désert en passant par les montagnes ou encore les forêts. Leur régime alimentaire est omnivore et très varié : ils peuvent consommer du poisson, de la viande, des graines, des fruits, des carcasses d’animaux, et de déchets.

Autre atout : ils font aussi d’excellents voleurs, et savent mieux que quiconque comment distraire un autre animal pour lui subtiliser sa nourriture. Ils ont très peu de prédateurs et peuvent vivre très vieux : jusqu’à 40 ans, ce qui est énorme pour un oiseau !

 

8. Les corbeaux sont capables d’une grande empathie pour les autres

 

Eh oui ! Derrière cet « oiseau de malheur » méchant et diabolique se cache sans doute l’un des animaux les plus sensibles de la terre. Malgré leur nature joueuse et espiègle, malgré leur tendance à se faire des blagues entre eux, ils sont aussi capables d’une grande empathie. Lorsqu’ils se disputent et qu’ils en viennent à se battre, que ce soit pour jouer ou de manière plus sérieuse, certains corbeaux viennent ensuite réconforter et consoler le vaincu, comme pour se réconcilier.

Ils sont aussi capables de se souvenir des oiseaux qu’ils aiment bien, et répondront de manière amicale à certains de leurs congénères, et se souviendront d’eux même plusieurs années après les avoir rencontrés. De même, ils répondront de manière négative à leurs ennemis et de manière suspicieuse et méfiante aux corbeaux qu’ils ne connaissent pas encore. Ce sont des animaux très sociaux, et en dépit de la mauvaise réputation qu’on leur colle au dos, ils sont capables d’une grande empathie.

 

9. Quand ils sont ados, les jeunes corbeaux quittent leurs parents pour traîner dans des gangs de jeunes

 

Comme les inséparables, les corbeaux se mettent en couple pour la vie, et vivent par deux dans un territoire bien défini. Quand leurs petits atteignent l’âge de l’adolescence, ils quittent le cocon familial, se détournent de leurs parents et rejoignent des « gangs », comme dans les pires cauchemars de n’importe quelle maman humaine ! Ces groupes de jeunes oiseaux vivent, traînent, se chamaillent, mangent et dorment ensemble, jusqu’à ce qu’ils s’accouplent et trouvent leur partenaire pour la vie.

Fait intéressant, la période de l’adolescence semble être un moment particulièrement stressante dans la vie d’un corbeau. Les scientifiques ont relevé un taux d’hormones liées au stress beaucoup plus importantes dans les déjections des jeunes corbeaux que dans celles des adultes en couple. Qui a dit qu’il était facile tous les jours d’être un jeune ado rebelle ?

ORIGINE DE L’ARTICLE

Le camp de concentration bancaire, ou la disparition de l’argent liquide

Valentin Katasonov
Regnum
mar., 25 août 2015 11:08 UTC
 

Traduit par Olga pour Réseau International

© иллюстрация

Le remplacement progressif de l’argent liquide par la monnaie scripturale aboutira, à terme, à une gestion centralisée des permissions ou des interdictions de posséder, d’agir, de se déplacer… bref, de vivre tout simplement. Valentin Katasonov nous décrit ici la manière dont nous dirigeons pas à pas et inexorablement vers la réalisation d’une prophétie d’il y a 2000 ans, « Révélation de Jean (l’Apocalypse) ». RI

La mort de l’argent

Depuis longtemps on tente de nous prouver que le système monétaire basé sur les signes de trésorerie (billets de banque et des petites pièces de monnaie) est un anachronisme, un signe d’arriération. Que l’argent généralement représente un « terrain fertile » pour toutes sortes de crimes et transgressions. Que toute l’économie « grise » se tient sur l’argent liquide et par conséquence, le budget d’état ne reçoit pas les taxes. C’est grâce à l’argent liquide que la corruption se fait. L’argent liquide est une source de financement du terrorisme et de toutes sortes de groupes criminels. On peut continuer plus loin la liste de ce qu’on peut faire d’illégal et criminel avec argent liquide. Il se révèle aussi que les citoyens respectueux de la loi, possédant l’argent liquide, courent de gros risques : ils peuvent être volés et même tués. Ils sont des victimes potentielles de personnes sans scrupules qui peuvent leur imposer de faux billets de banque. Enfin, on cite un gros inconvénient pour l’état. Selon certaines estimations, le traitement et le stockage de l’argent liquide dans notre pays coûte l’équivalent de 1% du PIB.

En revanche, dans tous les sens sont vantées les vertus des moyens non monétaires : la facilité d’utilisation (cartes plastiques) de titre de paiement pour les courses, pour le paiement des transports, logement et autres services, pour les virements. En outre, il y a la protection contre le vol et la contrefaçon. Sans parler de l’amélioration de la vie de la société en général. L’économie « grise » disparaîtra, les drogues disparaîtront, la corruption mourra, les terroristes disparaîtront, le budget débordera de recettes d’impôts, etc.

À première vue, il semble n’y avoir rien à discuter. Il faut, dès que possible supprimer l’argent liquide, et rattraper le retard. Certaines personnes semblent avoir une attitude dégoûtée envers les billets. Certains notent des taches sales sur le papier, que les utilisateurs précédents ont laissé. D’après le dicton, l’argent n’a pas d’odeur, mais on nous assure que l’argent liquide a une mauvaise odeur. Tandis que la monnaie scripturale, elle est propre et ne sent pas! Dans le sens propre et figuré. Mais là, je ne suis pas d’accord. Si nous convenons que l’argent sent, alors la scripturale d’aujourd’hui pue, de manière si forte et si pénétrante qu’aucun masque ne puisse aider. Malheureusement, la période suffisamment longue d’une « économie de marché » (c’est à dire, le capitalisme), a fait que notre sens de l’odorat s’est si émoussé que nous ne sentons pas l’odeur des diverses ordures, y compris ce qu’on appelle le « banking trash ».

Pourquoi j’ai une attitude aussi inconciliable (intolérante) face à l’argent non-liquide ? Pour la simple raison que c’est un moyen de paiement et d’échange illégal. Autrement dit, du faux argent. Et qui est engagé dans la production d’argent non-liquide (également appelé l’argent de dépôt) ? Ce sont les banques commerciales, dont nous avons aujourd’hui plus de 800. En Amérique (USA) elles sont près de 7 000. Quelles lois définissent le statut et le règlement de l’argent non-liquide ? Aucune. Sa production et sa circulation sont, comme disent les avocats, « hors du cadre légal ». Dans notre pays, dans certains cercles [criminels ou de l’ombre], on appelle une telle activité « la vie par compréhension mutuelle ».

Ce que je dis-là n’a rien de sensationnel. Je ne découvre pas l’Amérique ici. Un certain nombre d’auteurs ont longtemps essayé de parvenir auprès des politiciens, les députés, le ministère public, la Cour constitutionnelle, et même le président russe avec des demandes et des exigences pour rétablir l’ordre dans la sphère de la circulation de l’argent. Arrêter la contrefaçon à grande échelle. Parmi ces auteurs il y a Vladimir Yurovitsky, Moïse Gelman, Eugene Volobuev. Cependant, de nombreux autres auteurs, dont l’auteur de cet article, ont décrit la nature de l’argent de dépôt. Dans mon livre « L’intérêt des prêts, une juridiction insensée » j’ai consacré plus de cinquante pages à ce sujet.

Les usuriers ont longtemps cherché auprès des autorités le droit d’émettre leur propre monnaie contre la monnaie de bon aloi (en métal) recueillie sur les comptes de dépôt, sous la forme de prêts pour des montants excédant le montant emprunté en monnaie métallique, et ils sont parvenus à leur fin. Dans certains manuels d’économie, des auteurs ont même été sollicités pour donner un nom à un tel arrangement des opérations de dépôt et de prêt : « la couverture incomplète (partielle) des obligations » des banques.

Certains banquiers disent même ouvertement que les prêts par les banques contemporaines représentent une promesse de délivrer de l’argent qu’elles n’ont pas. Environ 10% des prêts accordés peut être assuré par l’argent à part entière (ou légitime), le reste sont les promesses sous la forme de dépôts ou d’argent non-liquide. La nature frauduleuse du système de « la couverture incomplète ou partielle des obligations » des banques ne se manifeste que pendant les « raids » des épargnants, ou « les attaques sur les banques », lorsque les détenteurs de dépôts exigent le retrait complet de leur argent (légitime). C’est un faux-monnayage explicite à grande échelle.

Ce sujet est scrupuleusement passé sous silence par les médias du monde entier, qui, comme on le sait, sont sous le contrôle des « propriétaires de l’argent ». On ne dit rien, ou presque, sur ce sujet dans les universités, même dans les facultés d’économie, même dans le cours « L’argent, le crédit, les banques », cours standard dans les universités russes d’aujourd’hui. Les juristes et les autorités chargées de l’application du droit ne le remarquent pas. Les lois ne disent rien sur ces « quittances non alimentées » dont le nom officiel est « l’argent de dépôt » ou «l’argent scriptural ». Ce quasi-argent existe, mais comme s’il n’était pas là. Aujourd’hui les responsables gouvernementaux et les banquiers parlent de la nécessité de l’utilisation plus large du scriptural, mais, on ne sait pour quelque raison, tout le monde oublie complètement que cet argent est illégal. En fait, il est faux. Il se trouve que, aujourd’hui, non seulement certains groupes de la criminalité organisée vivent « par compréhension mutuelle », mais aussi l’ensemble de l’état.

La monnaie légale, « le moyen de paiement légal » ou « legal tender » dans le droit anglo-saxon, représente uniquement les obligations qui sont émises par les banques centrales. C’est l’argent liquide sous la forme de papier-monnaie (billets de banque) de valeurs différentes, avec la protection contre la falsification. Au bon temps jadis les billets des banques centrales étaient assurés, complètement ou en partie, par des matériaux métalliques (standard d’or). Aujourd’hui, ce n’est pas le cas. Ce sont des simples signes de papier (appelés la monnaie fiduciaire). Mais en cela, cet argent est légitime, son statut est fixé par les lois et souvent par les constitutions. Mais l’argent scriptural est l’argent de l’ombre, en fait illégal. C’est justement sur eux que la puissance des banquiers est fondée, ainsi que la capacité des banques de « faire de l’argent à partir de rien ». Ils font des profits fabuleux. Tandis que les prêteurs accordent des prêts avec la fausse monnaie, la dette est remboursée entièrement par des actifs réels. La soi-disant « couverture partielle des obligations » des banques est « l’alchimie monétaire » dont les alchimistes médiévaux, qui avaient essayé d’obtenir l’or à partir de fer, ne pouvaient rêver.

Donc, maintenant (depuis déjà 23 ans) nous avons dans notre pays le même faux système monétaire comme l’ensemble du « monde civilisé ». La conception de ce système nous a été imposée par « les maîtres de l’argent » pour assurer le vol « efficace » de la Russie. Les banques russes sous l’égide de la Banque centrale de Russie (Banque de Russie) émettent l’argent de dépôt (argent non-liquide) dont la part dans masse monétaire totale (la somme d’argent liquide et non-liquide) est, ces dernières années, de 75-77%. Les banques sortent ensuite les bénéfices obtenus par « l’alchimie monétaire » en dehors de la Russie. Là, tôt ou tard, ces bénéfices aboutissent chez les « maîtres de l’argent » qui sont les principaux actionnaires de la Réserve fédérale des États-Unis.

Je suis obligé de dire cela pour que les citoyens de la Russie comprennent les plans que préparent les autorités monétaires de la Russie (le ministère russe des finances et la Banque de Russie), sur le remplacement de l’argent liquide par l’argent scriptural. Les banquiers et leurs assistants (agents publics) cherchent à élargir les possibilités des institutions de dépôt et crédit pour produire « l’argent à partir du vent ». En plus, le blocage de l’argent au sein du système bancaire réduit pour les clients des risques « raids » modernes des bailleurs de fonds

Il convient de garder à l’esprit que le groupe dirigeant financier, ou les maîtres de l’argent, pense non seulement à l’augmentation des capitaux, mais aussi au pouvoir mondial. Ils mûrissent des plans prévoyant le passage à un certain moment à l’argent 100% scriptural. L’argent liquide qui est aujourd’hui l’unique moyen de paiement légal, à un certain moment sera déclaré illégal.
En même temps, l’argent scriptural qui était, et reste, un moyen de paiement illégitime, sera déclaré légitime. Ce sera la finale de la « révolution monétaire permanente » que les usuriers promouvaient pendant des siècles. Cela va créer « le camp de concentration bancaire », et le pouvoir sur le monde passera définitivement à ces usuriers.

L’argent en tant qu’outil pour parvenir au pouvoir mondial ne sera plus nécessaire pour les usuriers. En cela, il sera inutile à tout le monde. Comme on le sait, dans les camps de concentration l’argent est un luxe absolument inutile. La mort de l’argent viendra. Avec, peut-être, la « fin de l’histoire ». Mais ce n’est pas la fin de l’histoire dont Francis Fukuyama a écrit il y a un quart de siècle. C’est celle dont la Révélation de Jean (l’Apocalypse) a dit il y a 2000 ans. Je rappelle le fragment bien connu :

« Et il fera que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, recevront une marque sur leur main droite ou sur leur front, et personne ne pourra acheter ni vendre sans avoir la marque, ou le nom de la bête, ou le nombre de son nom ».

N’est-ce pas la description du « camp de concentration bancaire » ? Premièrement, les gens seront conduits dans le ghetto de l’argent non-liquide. Et puis, au lieu de cartes en plastique (car elles peuvent être perdues ou volées!) on suggérera fortement aux « clients » du « camp de concentration » d’implanter des puces soit sur le front ou sur la main droite.

Les experts disent que, dans certains endroits du « monde civilisé » tout ce qui est prédit dans la Révélation est déjà fait sur des « prisonniers volontaires » du « camp de concentration bancaire ». Puis commence la routine du camp. Si quelqu’un n’agit pas conformément au statut du camp, on le prive d’accès à l’argent scriptural. Autrement dit, on le prive de vie. D’ailleurs, les experts disent qu’il sera possible de surveiller non seulement les actes, mais aussi les pensées. « Le camp de concentration bancaire » est très humanitaire. Là, on ne fusille pas, il n’y a pas de chambres à gaz. Il a une arme bien plus terrible – le système de paiement 100% scriptural. Au demeurant, je pense, ce que nous appelons dans ce cas « argent » (soit l’argent sans numéraire), a une relation très lointaine avec cet « équivalent universel » auquel l’humanité était habituée au cours des derniers siècles. Il s’agissait tout simplement du droit de recevoir sa pitance pour un travail impeccable et un comportement exemplaire.

Revenons au début de notre histoire. Aujourd’hui, on ne nous propose pas un camp de concentration, mais seulement « des cartes en plastique », représentant le confort et la sécurité. Mais c’est précisément le cas des « bonnes intentions dont la route de l’enfer est pavée ». Cependant, je ne suis pas fataliste. L’homme et l’humanité ont la liberté de choix. Et le choix est facile à faire quand vous avez une idée où les chemins de l’histoire mènent. Voilà pourquoi j’ai décidé d’écrire cet article.

 source: 
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Que se passe-t'il en 2526 Dans un futur où l'argent et les gouvernements n'existent plus, l'Ère de l'Harmonie a débuté. Les gens vivent pour leurs passions, contribuant au bien commun sans contraintes financières. L'humanité et son futur
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